Le château des Ducs de Bretagne restauré rouvre début 2007. En attendant, tout l'été, de l'extérieur, des visites gratuites en donnent un avant-goût.
La réouverture dans six à sept mois. Le château fermé au public depuis plus de deux ans rouvre ses portes en janvier ou février 2007.
Tour des remparts gratuit. On pourra accéder gratuitement aux remparts et en faire le tour. L'accès à la cour, dont le revêtement est en cours de réfection, sera lui aussi libre et gratuit.
Un musée d'histoire de Nantes. L'installation des oeuvres en est à mi-parcours. Ce sera un grand musée : 32 salles, 5 000 m2 de surface d'exposition, 800 objets présentés. « Il comprendra de nombreux dispositifs multimédias et audiovisuels, explique Marie-Hélène Jouzeau, la directrice du château. Afin d'offrir aux visiteurs une découverte plus vivante, plus agréable et plus interactive. » Le fil conducteur du musée sera la Loire, berceau de Nantes.
Un restaurant et une librairie boutique. Un restaurant ouvrira dans l'enceinte du château début 2007 : il sera confié à un professionnel. Une librairie boutique sera, elle, gérée directement par le château.
Une passerelle submersible. Le chantier de restauration est presque terminé : façades, charpentes, toiture etc. À l'unique entrée actuelle, s'ajouteront deux accès supplémentaires : un pont piétonnier (« le Pont de Secours »), qui a existé, est en cours de reconstruction, côté rue Prémion ; et une passerelle enjambera les douves, côté tramway. Une passerelle submersible ! Elle pourra être plongée dans les douves quand elle ne sera pas utile. Ainsi dissimulée, « parce qu'elle n'est pas historique, note Marie-Hélène Jouzeau. Il n'y a jamais eu de passerelle ici. L'accès se faisait par bateau, puisqu'un bras de Loire existait à cet endroit. »
65 personnes feront vivre le château. 55 personnes travaillent déjà au château, géré par la société d'économie mixte Nantes culture et patrimoine. L'effectif sera porté à 65 salariés en 2007, avec en plus des saisonniers l'été.
51 millions d'€. C'est le coût total de la restauration du château depuis 1990 ; financée notamment par la ville de Nantes, propriétaire du château, mais aussi par l'État, la région, le département, l'Europe et Nantes Métropole.
